Regardez «Je n'obéirai plus»
Un bon résumé de l'absurdité des mesures successives.
Moi aussi, j'ai la fibre insurrectionnelle qui me démange...
Ce matin dans 20minutes, je trouve cet article Coronavirus : Les rassemblements de plus de six personnes en extérieur interdits «sur tout le territoire» qui me fait [encore une fois] bondir: on interdit les rassemblements de plus de six personnes DEHORS sous prétexte d'arrêter la propagation mais on refuse de fermer les écoles dans lesquelles les mômes s'entassent parqués comme des porc, enfermés toute la journée dans la même salle...
Donc:
❏ ou ces gens sont des incapables, des imbéciles, des inhumains, des menteurs (le cumul est autorisé) et ils ne voient pas le problème logique
❏ ou bien ils n'ont jamais eu l'objectif de préserver la santé mais bien l'économie, enferrés qu'ils sont dans leur conception néolibérale du monde et incapables de changer de logiciel. voir Barbara Stiegler qui en parle merveilleusement bien
❏ ou alors le gouvernement trouve son compte dans la «situation alarmante» dans laquelle nous sommes coincés depuis un an: plus de gilets jaunes, plus de protestations, plus de revendications possible, plus d'anonymat pour contester ou être un opposant, une population dépressive (donc calme) dont on entretient la peur et l'angoisse et qu'on culpabilise au moindre geste de liberté.
Même sans sombrer dans le complotisme, qui sous-entendrait que tout est monté de toutes pièces ce qui est sans aucun doute faux, il faut reconnaître qu'en bons opportunistes les dirigeants savent exploiter les situations les plus critiques pour maintenir un système qui les favorise, voire même pour en améliorer les rouages répressifs.Le «problème» est que de plus en plus, les gens se rendent compte que :
- la mortalité du COVID n'est pas si importante qu'elle justifie à elle seule de si terribles privations de liberté
- si la mortalité du COVID requiert de telles mesures dignes de l'occupation alors, nécessairement et logiquement, il faudrait lutter avec la même énergie contre tous les autres fléaux qui tuent au moins autant et souvent plus (cancer, pollution, sida, famine, pauvreté etc tous en grande partie dus au capitalisme débridé...). c'est une question de cohérence.
- quitte à être privés de liberté, autant qu'on le soit drastiquement et efficacement dans un temps court plutôt que longuement, perfidement et sans visibilité de fin (comment ne pas faire de dépression quand on n'en voit pas la fin)
- les pouvoirs publics culpabilisent et infantilisent donc, méprisent
Si au moins ils mentaient bien, ces cons, mais non: c'est tellement gros que je prends ça comme un camouflet personnel.
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