Pronom «iel» : l’Académie française a-t-elle autorité sur la langue française ? – Libération
Je ressors la vidéo «la faute de l'orthographe» https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1ByA8 : au temps pour la légitimité de l'académie française
Au passage, la langue ne se décrète pas: c'est l'usage qui fait la règle et pas le contraire... ce qui est parfaitement normal si on y réfléchit deux secondes.
Les langues évoluent par l'altération des usages et les influences que les locuteurs subissent (des pays limitrophes, des évolutions de la société, des changements dans les mœurs, des changements de niveau de mots [argot->langue courante], des fautes qui deviennent l'usage majoritaire etc etc etc.)
Pour qu'un usage prenne, il faut une sorte d'effet de parc: quand suffisamment de gens utilisent un fait de langue et qu'il devient la norme, il acquiert une certaine légitimité de fait... et les vieux birbes de l'académie doivent s'aligner. Ce fait de langue devient régulier (au sens grammatical du terme, bien entendu)
exemple: après que + indicatif est la règle historique (on dit après que je suis venu...) mais à force de faire l'erreur après que+subjonctif, cet usage s'est généralisé... il est désormais accepté.
Par contre, les modifications ne se font en général pas sur moins d'une génération: le temps pour les réacs de devenir minoritaires
Cette résistance à l'évolution de la langue une chose que j'ai du mal à comprendre: beaucoup de gens agissent et pensent comme si la langue leur appartenait et qu'ils avaient un droit de véto sur son évolution, décrétant ce qui doit se faire ou pas... Vous ne pouvez pas plus empêcher la langue d'évoluer que le vent de souffler; si un usage se répand, il deviendra la norme, que vous y résistiez ou pas.
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