@caissesdegreve : "parce que nous on va pas accepter de mourir au travail, j'vous le dis tout de suite.. Ça va pas se passer comme ça !"
Oh mon dieu: si ça devient pas un nouveau format de #meme, je ne comprend plus rien à internet
Allez, cadeau !

Oh mon dieu: si ça devient pas un nouveau format de #meme, je ne comprend plus rien à internet
Allez, cadeau !
Court et synthétique...
Un bon complément au petit guide contre les bobards de la réforme des retraites. - PDF
et à https://twitter.com/_L_O_I_C_/status/1612854730899824641 dont je mets une copie ici:
et http://warriordudimanche.net/article1787/63be88c1968ee
Du pognon yen a mais il est hors de question de vous le rendre les gars: il doit aller à des cadeaux aux entreprises du CAC40.
Très bon article ! Je me résume quelques idées ici.
Ce sont des gens habiles qui appliquent des stratégies de décrédibilisation et de communication.
il suffit de passer son temps à lancer des accusations ou des trucs faux courts, sur un ton confiant. De manière à générer en face de longues justifications. Quand la personne a fini de se dépêtrer on lance une autre accusation. Et ainsi de suite.
La personne qui accuse, donne une impression de certitude. Celle qui se justifie donne l’impression d’être en faute.
Débattre avec quelqu’un d’extrême-droite sous entend que, si ça se trouve, il a raison.
Soit on éduque, soit on ignore. Mais en aucun cas ça peut être un débat.
Pour, elle, le but du débat d’humilier l’adversaire.
Ils ne débattent que si ça leur permet de gagner de l'audience, donc avec des gens dont il peuvent récupérer de l'audience ou des partisans.
il ne faut jamais répondre à un adversaire qui a une audience significativement inférieure à la sienne.
Elle utilise nos valeurs à nos dépends en les pervertissant.
La libre expression et la démocratie ne sont pas des valeurs d’extrême-droite. Elle s’en contrefiche. En revanche, elle sait que ce sont des valeurs chères aux autres camps politiques.
L’extrême-droite est pour la liberté d’expression uniquement quand elle est marginale ou en conquête du pouvoir. Une fois qu’elle l’a, elle réduit l’opposition au silence. Elle a raison : elle comprend très bien que sa meilleure manière de prendre le pouvoir est de profiter d’une faille de la “démocratie”.
Ça marche tellement bien que, même quand elle obtient la parole, l’extrême-droite continue à clamer partout qu’elle n’a pas la parole. [...] C’est ridicule uniquement si on se place du point de vue de la recherche de la vérité. Mais l’important n’est pas d’avoir raison, l’important est de gagner. Or, cette stratégie est ultra-gagnante. Plus Zemmour crie qu’il est censuré et plus on lui offre des tribunes. Pourquoi arrêterait-il ?
certaines bêtise prennent vingt secondes à dire, mais des heures à réfuter.
le souci c’est que dans un débat en direct, il est impossible de dire “attends, je vais chercher la réfutation dans une vidéo de 20 minutes”. D’ailleurs, même quand on connaît la réfutation, c’est quasiment impossible de la déployer en direct. L’autre va nous couper la parole, nous empêcher de dérouler…
La fenêtre d’Overton est l’ensemble des propos acceptés en public par la société sur un sujet donné [...] On ne débat que des idées dont les deux réponses sont dans la fenêtre d’Overton.
L’extrême-droite comprend donc qu’il lui faut d’abord déplacer la fenêtre dans son sens, pour espérer faire élire un des siens. [...] Ce processus s’appelle “la normalisation”.
Voilà pourquoi l’extrême-droite veut être de tous les débats [...] Parce que ça lui permet de déplacer la fenêtre d’Overton. De banaliser ses idées. [...] Quand on est vraiment en dehors de la fenêtre d’Overton, il n’y a pas de mauvaise publicité.
Morale de l’histoire : quand l’adversaire pleure [pour se plaindre de ne pas bénéficier d'une écoute démocratique] on n’est pas censé lui donner ce qu’il demande. Au contraire, c’est le signe que notre combat fonctionne. [...] L’extrême-droite se plaindra qu’on lui refuse le débat, jusqu’à ce qu’on accepte. Mais si on accepte jamais…elle est dans l’impasse
Pour vous déculpabiliser en tant que modérateur sur vos pages de commentaires / réseaux sociaux etc. :
Les gens d’extrême-droite sont libres d’avoir leur petits espaces d’expression, sans qu’on soit obligé de leur offrir nos grands espaces, volontairement.
des gens comme Dieudonné ou Alain Soral ont subi ces bannissements, avec succès. Car oui, le bannissement fonctionne.
On devrait plutôt réfléchir à quels groupes d’extrême-droite il faut bannir ou dissoudre, plutôt que de passer notre temps à vouloir débattre avec les mouvements les plus “modérés” de l’extrême-droite.
Définition:
Pouvoir d'achat: élément de langage inventé par ceux qui en ont pour parler de ceux qui n'en n'ont pas.
Et allez... c'est parti. Je m'étonne de ne pas lire qu'il faut dégraisser le mammouth...
Donc, depuis un quart de siècle que je fais ce taf, j'en ai vu des ministres de merdes passer, chier une réforme à la va-vite histoire d'avoir leur nom dans les journaux pis se barrer en laissant les décombres au suivant:
Dans un collège, vous avez ce qu'on appelle la DHG, la dotation horaire globale, qui est une enveloppe d'heures de cours à répartir dans toutes les matières, par classe et par prof (ce qu'on a fort judicieusement baptisé «la répartition»)
Or, ces heures se divisent en deux catégories: les heures poste et les heures supplémentaires. Les premières sont celles qui doivent remplir les heures de service des enseignants pour éviter qu'ils ne soient en sous-service. Les secondes sont des HSA, heures supplémentaires année, qui vont être ajoutées au service en plus des heures poste. Vous sentez venir l'arnaque: si on diminue les heures poste au profit des heures supp, on est contraint de supprimer des postes de profs car un prof NE PEUT EN AUCUN CAS AVOIR DES HEURES SUPP EN ÉTANT EN SOUS-SERVICE. Du coup, on force les profs à prendre au moins deux heures supp quand certains de leurs collègues se retrouvent sur deux, trois voire quatre collèges/lycées différents !.
Le rectorat est très prompt à supprimer des classes mais très lent à en ouvrir d'autres. Résultat, cette année je me retrouve avec deux classes à 30/31 élèves et je n'ai même pas de place pour l'AVS qui accompagne certains mômes ! Au début, j'en ai eu une à 32 : un des élèves est parti en me disant: « Monsieur, la prochaine fois, je pourrais avoir une table, s'il vous plaît ?»
Après on t'explique que le niveau baisse par rapport à d'autres pays que l'on prend pour exemple sans préciser que là-bas on est loin de ce nombre d'élèves par classe.
Quand on supprime des structures adaptées aux handicaps des mômes avec des gens formés à ce genre de défis d'apprentissages, on place les mômes dans des classes traditionnelles avec INTERDICTION de faire des classes «à profil» sous prétexte que ça stigmatiserait les élèves.
Aujourd'hui, on a un calendrier plein d'«actions» en tous genres, de forums, de discussions etc. Pour cette rentrée et pour le seul thème du harcèlement, on nous a parlé de 40 heures par élève... J'ai levé la main et j'ai demandé si 40 heures sur le harcèlement ne constituait pas déjà en soi une forme de harcèlement. Rires jaunes dans la salle.
Tout ça est pris sur les heures de cours. Voilà. D'ailleurs, sur la page de 20minutes, l'article suivant est celui-ci:
J'en ai souvent parlé ici, mais j'ai vu passer nombre de réformes à la con - mauvaises réponses à un vrai problème:
PAN, une balle dans le pied. Donc, les autres matières tout va bien ?!
Pour faire court, on colle les heures de math n'importe où en plaçant ces heures après celles d'EPS notamment, genre de 16 à 17, on chie sur les maths à longueur de décennies, on fait tout pour les dégager du lycée et à la fin, on s'étonne que le niveau baisse... Genius.
Alors, déjà, c'est faux: on passe notre temps à se plier à de nouvelles directives, à tenter d'adapter ce qu'on fait aux niveaux divers, au nombre d'élèves, aux handicaps, aux TDA (qui se multiplient rapidement) avec des heures supp et des réunions à la con sur fond de sensibilisations diverses à des trucs non pédagogiques...
Ensuite, à force de dénigrer les profs, de les sous-payer (indice gelé depuis 10 ans), de les surcharger, le nombre de gens qui acceptent de faire ce job est en baisse fulgurante... du coup on recrute des profs non formés et non certifiés, parfois sans le niveau requis pour enseigner voire même sans les qualités minimales pour animer un cours avec des ados.
Comme le dit l'article à la fin
Le ministre a déjà plusieurs chantiers brûlants entre les mains : la crise des recrutements, la revalorisation salariale des enseignants, la réforme de la voie professionnelle ou les innovations pédagogiques
Ouaip gros, commence déjà par revaloriser le salaire si tu veux tout ça: dans les années 80, un prof touchait 2.2 fois le SMIC, aujourd'hui, c'est 1.2 fois.
Je suis passé Hors classe en octobre dernier avec prise d'effet en avril. On est en septembre et ma revalorisation de salaire n'a pas encore été répercutée. Par contre, si jamais t'es absent, tes heures supp et ta journée de carence te sont retirés en une grosse matinée.
Plus que tout-à-fait d'accord. Et j'ajouterais que ce ne devrait pas être l'occasion de s'auto féliciter... J'ai l'impression qu'il n'y a qu'en France qu'on en soit encore à considérer que c'est un sujet de conversation.
Copie des vidéos parce que j'ai toujours du mal à les retrouver...
Je reste stupéfait de la gestion de cette pandémie, et «en même temps», je ne peux pas tout à fait en vouloir à ceux qui nous gouvernent, brutalement jetés dans la tourmente, face à un virus qui a instantanément rendu obsolète leur vision du réel. Eh oui… On ne négocie pas avec un virus, on ne berne pas un virus, on ne triangule pas un virus, on ne temporise pas face à un virus, on ne calcule pas en fonction d’une stratégie électorale avec un virus. On fait face, ou on est submergé. [...] Le couvre-feu ne sert à rien. Ne pas confiner maintenant, rouvrir les écoles en s’arc-boutant sur un protocole obsolète basé sur le mantra que les enfants ne participent pas de la diffusion de la pandémie, sans masque à partir de 6 ans, sans protocole d’aération et de distanciation, prôner le télétravail du bout des lèvres, maintenir le travail pour soutenir l’économie, n’a pas de sens.
Pas mieux...
Ça fait partie du jeu Twitter mais j'ai l'impression que c pas souvent que ça dépasse le constat de "l'incohérence". Ils sont incohérents mais dans les faits les incohérences co-existent parfaitement pcq'elles font partie de leur logique, c'est pas une faiblesse. D'ailleurs bcp des discours libéraux, fascistes et racistes précisément (pcq je my connais mieux) reposent sur des tas d'incohérences et continuent d'exister en devenant de + en + rependu. Le but des discours c les effets, pas d'être fondé par des principes de cohérence/vérité. Ça leur permet tout simplement de pouvoir jouer sur plusieurs tableaux : asseoir leur politique tout en prétendant faire autre chose. L'incohérence sert la propagande.
A propos de l'article: https://medium.com/tomas-pueyo/coronavirus-agissez-aujourdhui-2bd1dc7838f6
A rapprocher de la vidéo de Bruce postée récemment: https://www.youtube.com/watch?v=dp1thcnPbiM
Pour résumer: on nous propose de partir à la retraite à un âge qui évoluera selon le gouvernement, avec un tarif qui évoluera selon le gouvernement et selon un barème qui évoluera selon le gouvernement...
En gros, on leur signe un chèque en blanc pour nous faire crever au boulot puis dans la précarité la plus absolue...
Ces gens sont des monstres, inhumains ET cyniques.
Allez bien vous faire cuire le cul bande d'ordures.
On s'en doutait, bien entendu, mais ça va mieux en le montrant...
"- 52 900 entrées en stage
Il n'y a eu que 112 800 reprises d'emplois, et on ne sait pas combien d'emplois précaires.
Fin de l'arnaque. "