Ça sera pas ma faute. | Brasiers et Cerisiers

Voilà. Tout est dit...
Je refuserai de voter contre... si je ne peux pas voter pour, je ne voterai pas.

Et quand on me dira que j'ai tort de ne pas exercer mon pouvoir démocratique* , je répondrai que


1. le seul moyen de l'exercer aujourd'hui et compte tenu du contexte dans lequel on nous invite à l'utiliser, c'est précisément de refuser. Celui qui a le pouvoir, c'est celui qui dit non.
2. que les gens à qui on doit ce "pouvoir" crèveraient à nouveau de nous voir le galvauder en votant là où on nous dit de voter bien sagement.
3. que si tous ceux qui votent contre refusaient de voter, ceux qui seraient "élus" le seraient avec si peu de voix qu'ils ne pourraient se targuer d'aucune légitimité et d'aucune représentativité (je vous renvoie à Chirac en 2002 qui, juste après ses 80% criait partout qu'il était élu avec 80%)

Donc, quand on me donnera le choix entre Macron et Fion, ou entre Valls et Fion ou autre pseudo choix du genre "**_tes chips tu les veux avec le la merde ou du vomi ?_**", je refuserait de leur donner ma voix et je considèrerai comme irresponsable d'aller voter pour un de ces connards fascisants.


*

Les petits matins où on reste au lit | TANX

J’en reviens pas. On leur a rien promis, rien demandé, et des gauchistes vont donner leur voix à cette ordure de Juppé, et en payant par dessus le marché, sans qu’on leur promettre RIEN. Ils croient quoi, que Chirac nous a choyés en 2002 avec ses 80% de voix venues essentiellement de la gauche gantée-pince sur le nez (et mézigue a participé à cette messe, et croyez moi que je m’en veux encore) ? on a vu ce qu’il se passe avec cette peur du pire depuis ces dizaines d’années ? ben on fonce dedans joyeusement, dans ce pire, sauf qu’on l’attendait tellement au FN et qu’on s’accrochait à cette idée qu’un bout de papier fait barrage au fascisme qu’il se développe partout ailleurs. Et voter aux primaires de la droite pour ces salauds, c’est donner encore un coup de pouce au fascisme, comme s’il en avait besoin, comme si il était pas déjà là.

Pas de mémoire, de rien. Pas de regard non plus sur ce qui est déjà là.
je comprends pas -je ne comprends plus- le principe médiocre du moindre mal. je veux pas avoir le moins mal possible, je veux pas avoir mal du tout et même j’ai l’outrecuidance de vouloir être benèze sur cette foutue terre et même, figurez vous, j’ai envie de courir à poil dans les champs de pâquerettes de l’insouciance, vous rendez vous compte.
Le moindre mal, c’est aller militer au lieu de donner sa voix à un connard qui se torchera avec, c’est tendre vers quelque chose de BIEN et pas se courir après un “pas pire” terrifiant. Le moindre mal c’est militer ensemble pour lutter et construire ensemble en attendant, et préparant, ce jour glorieux de l’An 01 (j’aime pas le grand soir, je préfère les petits matins où on reste au lit).

Via Escales internautiques


La divergence des luttes

D’entrée1 on interpelle la bleusaille : « Alors, ça fait quoi de se mobiliser ici, précisément, six mois après le début du mouvement contre la loi travail, après Nuit debout, après nous avoir marbré à coup de tonfa ? » Mi-méfiant mi-emmerdé, l’un d’eux se lance dans une réponse qui met en avant les « travers » de Nuit Debout. Une canette de Heineken à la main, ce flic d’une trentaine d’années nous explique que, sous couvert d’écrire une constitution, les nuitdeboutistes étaient surtout là pour picoler et faire la fête. Le tableau d’un pique-nique de déviant.es installe comme une minute de flottement. Un couple de flics reprend la main : « Avec ma copine on en avait parlé à l’époque. On voulait se joindre aux manifs ou venir sur la place, mais on avait peur des sanctions ! » Ce serait donc uniquement la possibilité d’une « sanction » qui les aurait éloigné.es des barricades ? Étrange justification car ils sont là ce soir, exposé.es au même risque.
Le cercle autour de nous s’élargit. La discussion porte principalement sur leur condition salariale : non-paiement des heures supplémentaires, suppression des jours de repos, manque de moyens, sous-effectifs, surmenage conduisant à des ruptures familiales voire au suicide. Des revendications qui nous auraient parues légitimes chez n’importe quel.le autre travailleur.se. Et là, cette phrase lâchée par l’un d’entre eux, ce vœu pieux qui nous laisse pantois : « Aujourd’hui ce qui donnerait encore plus de poids à notre mouvement, ce serait d’avoir le soutien de toutes les autres catégories socioprofessionnelles ». Effarant ! Après tous ces mois à entretenir un mouvement malgré l’opposition du pouvoir politique et policier, à tenter de construire un projet alternatif commun avec des cheminot.es, des infirmièr.es, des intermittent.es... les flics découvrent la convergence des luttes.
Malgré une légère impression de foutage de gueule, on a voulu prendre l'invitation au sérieux.

Via Escales internautiques


La Horde – Répondre en dix lignes au confusionnisme ? Russell l’a fait

Cher Sir Oswald,

Merci pour votre lettre et votre colis. J’ai réfléchi à notre correspondance récente. Il est toujours difficile de décider de la façon de répondre à quelqu’un dont les idées vous sont à ce point étrangères et à vrai dire aussi repoussantes. Ce n’est pas tant que je critique tel ou tel détail de vos opinions mais bien que chaque miette de mon énergie est consacrée à combattre le sectarisme brutal, la violence compulsive et le sadisme qui caractérise la philosophie et la pratique du fascisme.
Je tiens a préciser que les univers émotionnels dans lesquels nous évoluons sont si distincts et si profondément opposés, que rien de constructif ni de sincère ne pourra jamais émerger d’une quelconque interaction entre nous.
J’aimerais que vous compreniez bien toute la force de ma conviction. Ce n’est pas la volonté d’être désagréable qui me fait dire ça, mais je le dis au nom de tout ce que je respecte dans la nature humaine et dans les accomplissements de l’humanité.
Sincèrement votre,

Bertrand Russell

Via Escales internautiques


Top 10 des règles de billard rarement respectées et/ou déformées dans les bars | Topito

Parce que...

  • La bille noire se rentre en "Direct"
  • Si une faute est commise alors qu'il ne reste que la bille noire, l’adversaire à "deux coup et peut replacer la bille blanche"
  • On peut placer la blanche où l’on veut derrière la ligne.
  • Après avoir replacé cette bille blanche on peut jouer dans toutes les directions.
  • La bille blanche ne peut être décollée de la bande.
  • Il n’y a pas de chronologie dans un coup.
  • Lorsqu’un joueur a deux coups, il peut jouer n’importe quelle bille en premier
  • Jouer la blanche en 3 ou 5 bandes après avoir empoché la bille noire est un très bon exercice mais ce n'est absolument pas une obligation



C'est quoi une ordonnance

Une ordonnance est un moyen pour le gouvernement de légiférer plus vite, sans passer par le traditionnel processus parlementaire. L’exécutif peut ainsi mettre en place des mesures presque immédiatement.

Mais cela ne veut pas dire que le Parlement n’intervient pas dans le processus. Il intervient en amont et en aval. Pour schématiser, il y a trois grandes étapes :

  1. Pour pouvoir légiférer par ordonnance, le gouvernement doit d’abord obtenir l’autorisation préalable du Parlement (article 38 de la Constitution) :
    « Le gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. »
    Cette autorisation lui est donnée par le vote d’une loi d’habilitation (ce texte précise le (ou les) domaine(s) sur lesquels peuvent porter les ordonnances, la durée pendant laquelle le gouvernement pourra procéder par ordonnance et le délai au cours duquel le gouvernement devra déposer un projet de loi afin de ratifier la ou les ordonnances).
  2. L’ordonnance est ensuite prise en Conseil des ministres après avis du Conseil d’État. Le texte doit être signé par le président de la République. Elle entre en vigueur dès sa publication.
  3. L’Assemblée nationale et le Sénat examinent ensuite un projet de loi destiné à ratifier l’ordonnance.
    Un projet de loi de ratification doit être déposé par le gouvernement. Le Parlement peut alors :
  • approuver l’ordonnance, et celle-ci acquiert alors valeur de loi ;
  • ou la rejeter. L’ordonnance conserve alors une valeur simplement réglementaire (inférieure à la loi).


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